Il y a des conventions qui sont signées avec la gendarmerie. Maintenant, il n'y a plus à avancer l'argent et à la fin des concerts, il y a un bilan qui est fait avec les organisateurs et la gendarmerie pour connaître le nombre de gendarmes ou de policiers qu'il a fallu utiliser et on adapte la somme en fonction de celà.
Alain Fouché, conseiller départemental de la Vienne en charge de la culture
Les frais de police et gendarmerie toujours à la charge des festivals
La circulaire du 15 mai 2018 promulguée par l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a établi la prise en charge des frais de police et de gendarmerie par les organisateurs, ce qui pèse lourd dans les caisses des festivals. Elle est dénoncée par le milieu de l'évènementiel, certains festivals, en dessous de la barre des 10.000 entrées, ne pourraient pas payer ces sommes correspondant aux frais de sécurité. L'annulation décidée par le Conseil d'Etat ne porte pas sur le fond de cette circulaire et ne remet pas en cause le principe de la prise en charge des frais de sécurité par les festivals, elle porte essentiellement sur les délais de paiement. Elle annule l’obligation pour l’organisateur de verser un acompte (variant de 60% à 80% du montant total de la prestation de service d’ordre) au moment de la signature de la convention entre l’organisateur et l’État et sur l’obligation pour l’organisateur de payer le solde dans un délai maximum d’un mois après la fin de la manifestation.