Ségolène Royal évoque très peu les comptes de l'ex Poitou-Charentes dans son livre

Ce que je peux enfin vous dire, c'est le titre du dernier livre de Ségolène Royal. Elle y règle un certain nombre de comptes, mais en parlant de comptes, elle s'attarde peu sur ceux de l'ex-région Poitou-Charentes qu'elle a dirigée.

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 Il y a une certaine frustration à la lecture du dernier livre de Ségolène Royal.
Frustration pour les picto-charentais qui auraient souhaité savoir ce que l'ancienne présidente de région pouvait enfin leur dire, comme il est stipulé dans le titre de l'ouvrage.
4 pages sur les 289 pour expliquer son désaccord profond concernant la réforme territoriale, « une des pires du quinquennat de François Hollande », selon son ancienne compagne.
Avec, en point d'orgue la fusion des régions, synonyme d'exécution silencieuse.
Une réforme vécue par Ségolène Royal comme un déracinement de la France, et qui aura pour conséquence, selon elle, l'accélération de la désertification des territoires.
Dans ce passage, l'auteure avoue même que cette réforme l'aura rapprochée de son adversaire local historique, Jean-Pierre Raffarin.
 


Une page seulement sur l’affaire des comptes de l’ex région Poitou-Charentes


Mais la frustration du lecteur des départements Picto-Charentais est vraiment à son paroxysme lorsqu'il se rend compte que seule une page et demie du livre est consacrée à l'affaire des comptes de Poitou-Charentes.
Pour se défendre, Ségolène Royal va jusqu'à incarner elle-même l'ancienne région en écrivant ceci : « Ce que j'ai vu de plus cynique, c'est de m'avoir fusionnée, si j'ose dire, avec l'Aquitaine ».
La charge qui s'en suit contre Alain Rousset est sans appel : son successeur est accusé d'avoir été aidé par une officine privée, produisant, je cite, « un rapport bâclé par une stagiaire, venue quelques heures sur place », fin de citation.
Mais elle oublie de citer le rapport de la chambre régionale des comptes qui fustigeait la gestion de la gouvernance Royal et la situation proche de la cessation de paiement. Bref, entre déni et culot monstre, Ségolène Royal reste Ségolène Royal.
Ce qui fait à la fois sa force et sa faiblesse.




 
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