Tiphaine Véron n'a plus donné signe de vie depuis cinq mois maintenant. La disparition, au Japon, de cette jeune femme de 36 ans, auxiliaire de vie pour enfants handicapés dans une école de Poitiers, reste encore aujourd'hui un mystère.
La disparition de Tiphaine Véron daterait du 29 juillet dernier, cette grande passionnée du Japon fait une halte dans la ville de Nikko sur le site très touristique du Mont NAKIMUSHI.
C'est dans une auberge de jeunesse qu'elle a été vue pour la dernière fois.
Elle y laisse des papiers et des affaires personnelles avant de partir en randonnée.
80 policiers, un hélicoptère, des équipes cynophiles...
Dès que sa disparition a été officialisée sa famille se rend sur les lieux.Les enquêteurs japonais sont à pied d'oeuvre.
80 policiers, des équipes cynophiles, un hélicoptère et un drone quadrillent le secteur.
La piste de l'accident est privilégiée.
Peu à peu, l'hypothèse criminelle est envisagée.
Mais vu de France, l'enquête semble bloquée.
A ce jour, la géolocalisation de son téléphone n'a toujours pas été explorée.
La géolocalisation du téléphone de sa sœur est primordiale pour le frère de Tiphaine, c'est ce qu'il a exprimé dans notre édition de 19h du mardi 1er janvier 2019."Le téléphone portable, c'est l'élément central lorsque l'on disparait. On sait qu'elle l'avait avec elle, donc c'est évident, ça donnerait des éléments important pour l'enquête" explique Damien Véron, le frère de Tiphaine.
Cette affaire prend une ampleur diplomatique. Le président Emmanuel Macron est sollicité. Devant le perron de l'Elysée, lors de la visite du 1er ministre japonais, Sybille, la soeur de Tiphaine, crie la douleur de sa famille.
Le parquet de Poitiers a déjà ouvert une information judiciaire pour enlèvement et séquestration.
Les frères et soeurs de Tiphaine espèrent davantage d'implication de la police de Nikko, au Japon.
A Poitiers bon nombre de personnes se mobilisent. 450 personnes ont répondu à l'appel de la famille dans les rues de la ville. Tous veulent encore y croire. Une cagnotte a été mise en place pour, peut-être, recourir à des enquêteurs privés.
Retour sur cette affaire de disparition, avec Ingrid Gallou et Martine Sitaud.