Pour beaucoup d'agriculteurs, le salon qui vient de démarrer à Paris est l'occasion d'aller présenter le travail de l'exploitation. Mais d'autres n'y vont pas, par manque de temps, d'argent, ou même de motivation. Rencontre avec l'un de ceux-là, installé dans la Vienne.
Nicolas David ne sera pas au salon de l'agriculture, pourtant, son taureau de 1300 kilos, Navigateur, aurait très bien pu être présenté. C'est un choix. Monter à Paris pour le salon, c'est une logistique très importante et c'est un coût qui en rebute plus d'un.
Il faut en parler en famille, s'organiser pour dormir à Paris et il faut trouver des personnes qui viennent me remplacer pour avoir l'esprit libre.
Nicolas David, éleveur à Benassay dans la Vienne.
Malgré tout, Nicolas a quelques regrets, pour l'échange avec le public que permet le salon, et puis pour son fils surtout, à qui il aurait pu faire découvrir le salon, mais il a des priorités et en ce moment, ce sont ses bêtes qui comptent.
Pour autant, Nicolas a déjà participé au salon et surtout il a des bêtes nées sur son exploitation qui ont été primées à Paris. Et puis dans l'étable, il y a des jeunes veaux qui iront peut-être un jour dans la capitale.Nous dans l'exploitation, on a des priorités, c'est les naissances et la bonne marche de l'exploitation. Après, si tout s'est bien déroulé, on peut participer à ces concours.
Nicolas David.
Reportage Anne-marie Baillargé, Stephane Hamon et Martine Sitaud.