Ce vendredi, l'agence régionale de Santé tenait une nouvelle réunion publique à Smarves. Les parents d'élèves dénoncent le manque de ré-activité, et de communication dans cette crise. Depuis avril dernier, 9 personnes ont déclaré une maladie turberculeuse entre Smarves et Châtellerault.

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"Criminel, mensonges" les mots lâchés par les parents de l'école de Smarves sont forts. Ils reflètent l'étendue de leur colère et leur angoisse.
Depuis avril dernier, et le décès d'un de leurs camarades de classe, adultes et enfants vivent au rythme des vagues de dépistages de la tuberculose. D'abord des tests cutanés puis des tests sanguins.

Stress pour tout le monde

Ce stress rejaillit sur tous les enfants, même ceux en bonne santé. En décembre, au moment du dépistage sanguin, une écolière a été hospitalisée. Elle refusait de s'alimenter. Sa maman explique que les pédopsychiatres ont fini par déterminer qu'elle souffrait d'angoisse de mort et de maladie infectieuse, à cause de ce dépistage.

Cette quatrième vague de dépistage à Smarves a été pourtant organisée à la demande des parents. L'Agence régionale de la santé y a consenti pour calmer leurs inquiétudes... Mais elle s'est révélée très utile, elle a permis de détecter deux nouveaux cas latents chez des enseignantes et peut-être un enfant.


Seule la moitié des adultes et enfants est passée par ces tests sanguins, l'ARS demande maintenant que tous les parents et enfants de l'école s'y soumettent.

Un traitement efficace

A ce jour à Smarves, 4 enfants ont déclaré des maladies pulmonaires. Le CHU se veut rassurant sur l'évolution de la maladie. Le professeur Jean-Claude Meurice, chef du service pneumologie, précise qu'il s'agit d'une tuberculose classique et sensible au traitement. Le protocole de soins garantit la guérison.
La situation épidémiologique liée à la tuberculose dans la Vienne est loin d'être terminée. A l'école Marie Carpentier de Châtellerault, la troisième phase de dépistage débutera en avril prochain.
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