Voter la confiance au gouvernement? "Il ne faut rien s'interdire", estime Raffarin

Jean-Pierre Raffarin, sénateur LR de la Vienne et ex-Premier ministre, a affirmé à propos du vote ou non de la confiance au gouvernement, qu'il ne fallait "rien s'interdire, dans l'intérêt de la France", dans une interview au figaro.fr.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Cela dépendra de qui sera Premier ministre (ndlr après les législatives) et quels seront ses engagements. Mais dans l'intérêt de la France, il ne faut rien s'interdire", a affirmé le sénateur de la Vienne.
Lui-même voterait-il la confiance au gouvernement s'il était député? "Ce ne serait pas impossible, si les conditions étaient réunies", a-t-il répondu. "Le discours de politique générale devrait pour ce faire intégrer plusieurs de nos propositions, notamment en ce qui concerne la fermeté dans la lutte contre l'islamisme et les allègements fiscaux. Les Français en général et les retraités en particulier ne veulent pas de l'augmentation de la CSG", prévue par le président Emmanuel Macron. "Ils l'exprimeront sans doute aux législatives par leur vote pour la droite et le centre. Personnellement, j'ai toujours préféré la TVA antidélocalisation à la CSG."


Contre les exclusions

M. Raffarin s'est par ailleurs inscrit en faux contre la direction des Républicains, qui a estimé que les trois personnalités entrées au gouvernement, Edouard Philippe, Premier ministre, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, s'étaient "exclus d'eux-mêmes" du parti.

"Je n'aime guère les structures qui excluent quand leur mission est de rassembler", a-t-il affirmé.


"Les amis restent des amis. Si les dirigeants du parti ne protègent plus la diversité de notre pacte fondateur, l'éclatement sera inévitable. L'exclusion n'est pas un bon signal. Il faudra une bonne dose d'esprit confédéral pour protéger notre unité. Une victoire (aux législatives) le 18 juin nous conforterait", a-t-il ajouté.


"Être constructif"

"Qui a intérêt à l'échec du président ? Les extrémistes, pas la France !" a également affirmé M. Raffarin. "La meilleure manière d'aider Emmanuel Macron est d'élire au Parlement des députés de droite et du centre qui libéreront le président de la part socialiste de son héritage, qui le soutiendront sur les bons projets et qui corrigeront les mauvais. C'est ce que j'appelle être constructif."
A droite et au centre, "notre devoir sera d'être constructifs", a-t-il insisté.







Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information