Sacré Meilleur jeune berger de France en 2017 au salon de l’agriculture, Nicolas Arpin, en formation dans la Vienne, a la passion de l’élevage depuis son plus jeune âge.
Il y a un an, au salon de l’agriculture 2017, Nicolas Arpin remportait la finale du concours des Ovinpiades, face à 35 autres élèves d’établissements agricoles, venus de tout le pays. Cette victoire lui valait alors le titre de Meilleur jeune berger de France.
Pour Nicolas, l’élevage, c’est avant tout un rêve de gosse devenu réalité : "J’ai toujours voulu, depuis tout petit, m’installer dans l’élevage ovin", confie-t-il. Son espoir aujourd’hui est d’être un jour aux commandes de sa propre exploitation.
Éleveurs de père en fils
Sa passion, car c’en est une, n’est pas venue de n’importe où : son père est lui-même éleveur, en Savoie. Au contact des moutons depuis toujours, Nicolas est venu étudier à Montmorillon, dans la Vienne, pour terminer sa formation.
A 23 ans, il était cette année de retour au Salon comme juré du concours des Ovinpiades 2018. L’occasion, entre autres, de défendre la qualité de l’élevage ovin dans la Vienne, et, plus généralement, de faire la promotion de son métier :
Un éleveur c’est une sage-femme, c’est un nutritionniste, c’est un commercial, c’est un comptable…, détaille-t-il. Toutes ces choses qui font que c’est un métier passionnant.
D’ici dix ans, la moitié des éleveurs de moutons auront pris leur retraite : le troupeau français aura alors besoin de nouveaux bergers.
Son portrait par Fabrice Bidault :