Jean-Pierre Raffarin a affirmé que ce n'était pas à l'opposition de "prendre le mistigri de la division" et qu'en cas de retour à "un débat droite/gauche traditionnel, ce sera un échec de François Hollande". C'était hier mardi lors de l'émission Preuves par 3 de Public Sénat,
C'est le président Hollande qui aujourd'hui a la responsabilité, qui profite d'une certaine manière -et je ne lui reproche pas- d'une posture régalienne qui est forte."
Jean-Pierre Raffarin
Après l'assassinat de 17 personnes par des jihadistes français la semaine dernière, "il est en train de recevoir des autres formations politiques, mais aussi du pays, une sorte de trésor de consensus ou d'unité nationale. Ce trésor est dans ses mains", a indiqué l'ancien Premier ministre.
Selon le sénateur de la Vienne, cette situation "se traduit à court terme par des points dans les sondages mais à moyen terme, ça ne sera validé que si ça débouche sur de l'action. Le risque pour le président, c'est que s'il n'y a pas action, il y a déception" et après, "ce serait très difficile" pour lui.
"L'intérêt supérieur du pays, c'est que les Français ne soient pas déçus par le monde politique après ce qui vient de se passer. Ce n'est pas à nous de prendre le mistigri de la division. Dans l'intervention de Nicolas Sarkozy (président de l'UMP) lundi matin (sur RTL), il n'y avait aucune faute sur ce terrain-là", a-t-il également jugé.