Alors que le premier semestre de l’année 2020 a été le plus chaud jamais enregistré en France, des records ont été atteints dans le nord de la Vienne. Certains maraîchers doivent sélectionner les terres qu’ils souhaitent arroser, au détriment d’autres cultures.
À Ouzilly comme dans tout le nord de la Vienne, les agriculteurs attendent patiemment la pluie. En cause, les fortes chaleurs de ces derniers mois renforcées par l’épisode de sécheresse, qui met à mal les cultures.
Jérôme Godu, maraîcher installé à une vingtaine de kilomètres de Châtellerault, produit des fruits et légumes de saison qu’il vend directement sur l’exploitation familiale, mais ses cultures pâtissent du soleil et des fortes chaleurs de ces derniers mois.
Sélection des cultures à arroser
"Tous les jours, il y a de l’irrigation à faire", raconte le maraîcher, qui s’affaire dans ses champs dès le lever du jour. En ce moment, les salades et les melons demandent énormément d’attention. "Les salades, on les arrose quasiment tous les matins car la température est trop chaude la journée, donc on fait baisser la température du sol", poursuit-il. Une technique qu’il a mis au point pour faire baisser la température du sol et éviter que l’eau s’évapore trop rapidement.S’il dispose bien d’un système d’irrigation, Jérôme Godu doit sélectionner les terres qu’il arrose, au détriment d’autres cultures."On est limité en volume d’eau, on est obligé de répartir l’eau sur les cultures les plus importantes. Les autres ne pourront pas être arrosées."