Près de 150 écoliers sont concernés par le dépistage anti-tuberculeux dans le Châtellerauldais. Mais aujourd’hui, à l’école Léo Lagrange, l’école où l’institutrice était en poste juste avant son hospitalisation, seule une trentaine d’élèves a fait le déplacement.
Accompagnés d’un proche, ils passent à tour de rôle dans un camion qui est stationné dans la cour de l’école. A l’intérieur, des professionnels y effectuent des clichés pulmonaires. Notre équipe n’a pas eu accès à ce camion. Aux abords de l’établissement, elle n’a pas senti de tension ou d’inquiétude.
Dans l’établissement, le centre de lutte anti-tuberculose effectue des tests cliniques à la recherche de signes : un contrôle de la toux ou de la fièvre, tout ce qui pourrait être décelable à l’œil nu. Les tests cutanés auront lieu demain.
Hier, nos journalistes avaient rencontrés le Dr Stéphane Bouge, médecin pour l’Agence régionale de Santé. Il leur a dit qu’il était très probable que de nouveaux cas soient détectés aujourd’hui et que la question se poserait de savoir si l’institutrice a contaminé les enfants ou le contraire.
Pour le moment, l’ARS ne fait pas de lien formel entre l’état de cette enseignante et la contamination mortelle d’un petit garçon à Smarves.