Au lendemain des violences perpétrées en mars 2012 à Toulouse et Montauban, une dizaine de personnes a initié des rencontres régulières à Toulouse. Leur but : rassembler les citoyens, lutter contre l'intolérance et le racisme.
Hier, au café Florida, place du Capitole, le groupe citoyen pour le dialogue a présenté son manifeste. Son objet : promouvoir la "connaissance réciproque" des différentes communautés.
Dans une volonté farouche de faire entendre les valeurs républicaines pour le bien-être de tous, ces toulousains, laïcs, musulmans, juifs... se réunissent au moins une fois par mois depuis les marches silencieuses de 2012 en hommage aux victimes de la barbarie du tueur au scooter.
Lutter contre les idées reçues, ne pas tomber dans des amalgames, ne pas importer des conflits en France, se déplacer dans tous les lieux de cultes confondus, renforcer le dialogue et l'esprit d'ouverture, ils étaient au départ une poignée dans ce collectif. Aujourd'hui, ils sont le double et comptent bien rassembler davantage de citoyens autour de leur manifeste fédérateur. Toutes les adhésions sont les bienvenues.
Ils ont commencé petit et souhaitent maintenant propager leur parole auprès des jeunes comme dans les écoles, les différents quartiers, à travers le sport et la culture tels des bâtisseurs de paix.
A Toulouse, il existe déjà rue d'Aubuisson l'Espace des Diversités et de la Laïcité, ouvert en février 2012. Mais une nouvelle structure pour "promouvoir la connaissance réciproque" devrait ouvrir à Toulouse, a réaffirmé Pierre Cohen lundi lors de l'hommage à Imad Ibn Ziaten, afin "d'aborder les valeurs républicaines à travers les questions des religions".
