Les toreros européens engagés ce dimanche 3 novembre au Mexique et au Pérou n'ont guère brillé. L'abattage de Padilla et le métier de Castaño leur ont valu une oreille. Seul Juan del Álamo, en pleine forme, a brillé : c'était à Lima.
Corridas du dimanche 3 novembreMonumental de Mexico
Seconde corrida de la Temporada Grande
Toros de Julián Hamdan ridicules de silhouette et de jeu lamentables. Deux toros (seulement?) ont été remplacés par des exemplaires de Celia Barbabosa, pareils ou pires.
Eulalio López Zotoluco (très doux avec un premier toro docile et très faible) : une oreille et silence.
Morante de la Puebla (un peu de cape au second, un peu de muleta au cinquième, bonsoir tout le monde) : silence et silence.
Diego Silveti (formidablement accrocheur avec le sixième, mais maladroit à l'estocade) : silence et silence.
Demie arène, c'est à dire 25 000 spectateurs. Pluie diluvienne à partir du cinquième toro.
Mérida (Yucatán, Mexique)
Première corrida de la saison
Toros de Teófilo Gómez, sans jus et sans jeu.
Alejandro Talavante : applaudissements et silence.
Juan Pablo Sánchez : oreille et silence.
Arturo Saldívar : silence et silence.
1/4 d'entrée
Guadalajara (Jalisco, Mexique)
Troisième corrida de la feria
Toros de "El Junco" de pauvre jeu.
Alfredo Ríos El Conde : silence, silence et une oreille au toro qu'il offrit en supplément.
Juan José Padilla : une oreille et ovation.
Fermín Spinola : sifflets et silence.
Plaza de Acho (Lima, Pérou)
Première corrida de la feria Señor de los Milagros
Toros de Juan Bernardo Calcedo (Colombie), exigeants.
Javier Castaño (venu sans sa fameuse cuadrilla) : une oreille et silence.
David Mora : silence et silence.
Juan del Álamo (décidé et appliqué) : applaudissements et deux oreilles.
Soleil, manifestation des anti-corridas. Demie arène.