Les salariés de l'entreprise Alcatel-Lucent basée à Colomiers se sont à nouveau retrouvés en assemblée générale ce mardi. Sans surprise, la direction de groupe prévoit toujours la fermeture du site et le transfert des salariés à Nozay (Essonne) et à Lannion (Côtes-d'Armor).
La première conférence sociale organisée à Nozay, dans l'Essonne, les 30 et 31 octobre dernier, qui a réuni syndicats et patronat, n'a pas été le théâtre de miracles.
La direction d'Alcatel-Lucent prévoit toujours de supprimer 10 000 postes au niveau mondial, dont 900 en France. Sans compter 900 externalisations.
Le site de Colomiers qui compte aujourd'hui une centaine de salariés en recherches et développement sera purement et simplement fermé. 28 emplois seront supprimés, les autres transférés à Nozay ou dans les Côtes-d'Armor.
Pour Gilles Rouyer, secrétaire adjoint CFDT du comité d'entreprise d'Alcatel-Lucent-Colomiers, beaucoup de personnels refuseront la mutation. Pour cette raison, le syndicat a voulu mettre en place un "comité emploi Alcatel" afin de se préparer - déjà - à l'après-Alcatel.