La « rumologie » taurine pourrait s'avérer science de la rumeur en matière de cartels. Ce virus, somme toute bénin, vient de frapper les affiches officieuses et plus ou moins complètes des prochaines ferias de Castellón et d’Arles. Ajoutons-y un bonus…
Ce à quoi ressemblerait la Feria d’Arles :
Vendredi 18 avril 2014 :
Le matin, novillada sans picadors, bétail de Gallon.
L’après-midi, toros de José Luis Pereda pour Juan José Padilla, Joselito Adame et Juan Leal.
Samedi 19 avril :
Le matin, cocktail mixte incluant le cavalier Ginés Cartagena, le matador « Michelito » Lagravère et un novillero dont le prénom et les états de service seront sous peu connus. Cheptel tout aussi mixte de San Mateo.
En soirée, défileront dans le bon ordre, Julión L´Œpez Escobar « El Juli », Jean-Baptiste Jalabert « Juan Bautista » et José Mari Manzanares face à des cornus de Domingo Hernández.
Passons au dimanche de Pâques avec une matinale course camarguaise suivie, post-vêpres par un lot de Miura combattu par Javier Castaño, Rafael Rubio « Rafaelillo », Mehdi Savalli ou Fernando Robleño.
Final, le lundi 21 avril : le matin, place à la corrida de rejoneo avec Diego Ventura, Léa Vicens et X, Y ou « Otro », un autre. A ce propos, si quelqu’un peut nous aider (sans doute s’agit-il d’une fantaisie de la mémoire) à retrouver ce surnom d’El Otro, bienvenu soit-il et si ce torero, modeste fut-il, possède descendance, qu’il dépose ce pseudo car on fait tant appel à lui en début de saison que la famille et un son avocat peuvent envisager substantiels émoluments. Tout se plaide. L’ami Pepe Murube, un bonheur, un philosophe de la vie vraie, fournira les ruminants braves.
Rideau final, pléonasme, avec les imposants toros de Robert Margé pour le sévillan Manuel Jesús « El Cid », Miguel Abellán, le courageux castillan d’un énième retour et, nouveau dilemme, Manuel Escribano ou Paco Ureña.
Les arènes de Castellón de la Plana s’avanceraient vers la programmation suivante :
Une novillada piquée du fer de Prieto de la Cal avec la présence de Vicente Soler, Jorge Esposito et Jonathan Varea, une corrida de rejoneo le dimanche 23 mars, incluant Diego Ventura et « dos otros » (bingo, la famille) face aux fers de Bohórquez, ou Terrón ou Los Espartales. Le vendredi 28, place à Enrique Ponce qui défilera, sous toutes réserves, auprès de Morante de la Puebla et Manzanares, afin d’y estoquer des Juan Pedro Domecq. Le lendemain, toros d’Alcurrucén pour Sébastien Castella, Miguel-Angel Perera et Alejandro Talavante. La feria de « La Magdalena » s’achèvera en compagnie de Manuel Díaz « El Cordobés », Juan José Padilla et David Fandila « El Fandi », blason à définir.
Terminons sur le cadeau bonus de cette « rumologie », le paseo d’Enrique Ponce, déjà pressenti le dimanche de Pâques à Séville, lors de la corrida de la Bienfaisance de Madrid dont il n’a plus foulé le sable chaud depuis 2008.
« Un voisin prétend que son grand-oncle s’appelle Échange et sa femme Monnaie ». Dicton berbère. À vérifier.
zoc.