C’est par une capea que s’est achevé le  troisième forum mondial de la culture taurine. Une placita en granit, deux novillos de « demi-caste » comme l’on dit et, à bientôt 55 ans, la jeune afición de Richard Milian à l’inépuisable cœur de lion. 
Le lion des Açores.

           
Le ciel se voile sur Santa Barbara, un village d’une seule rue tortueuse qui zigzague en pente forte vers l’Atlantique. Au loin un mince bateau de pêche parti de la crique de Sao Mateu. Sur cette merveilleuse île d’Isla Terceira, tout est petit : les ports, les enclos, les maisons et leurs  potagers où même les haricots qui y poussent sont à taille humaine. Michel Dumas a repris deux fois du cassoulet local au repas champêtre de clôture qui a rassemblé plus de 200 convives dont les quatorze éleveurs de toros de l’Ile. Certains possèdent une partie du bétail de pure souche brave mais tous ont aussi du cheptel croisé afin d’assurer les 250 lâchers dans les rue qui ont lieu de mai à octobre.
Ce sont d’ailleurs deux mâles violents, issus d’un étalon de Jandilla et de vaches mansas créoles, qu’affronta Richard Milian avec un enthousiasme de novillero débutant. A propos de novillero, saluons les muletazos demeurés onctueux de Juan Carlos de la Serena, professeur d’université à Séville et qui estoqua à Vic-Fezensac (17/09/1995) un novillo du Lajet..
En piste l’on vit aussi une alternative symbolique reçue par notre confrère équatorien Santiago Aguilar, la suerte mixte du parapluie et la « pega » pour stopper à main nues les deux cornus. Parmi les Forcados, une jeune fille et deux gamins.
"ça s’est passé un dimanche, un dimanche au bord de l’eau » chantait et fit valser Maurice Chevalier. Ce « tube » du bal musette français, nous l’avons fredonné avec Jacques Boyer assis sur les gradins de lave, un volcan dans le dos. Un dimanche au bord de l’eau avec ses demoiselles, ses enfants, ses parapluies et ses toros.
Un dimanche comme un autre, un dimanche sur une île égarée auprès du nombril de Neptune.

Zoc.

 

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