Sauf surprise de dernière minute, ni Juli, ni Manzanares, ni Perera, ni Talavante, ni Morante ne seront à Séville. José Tomás itou. Les cartels des ferias feront donc appel au "reste" de l'escalafón. Sauf surprise de taille, le taux de remplissage des arènes pourrait bien s'en ressentir.
Beaucoup d'aficionados, à commencer par les Français (souvent plus "sévillans" que les sévillans eux-mêmes), font savoir ces jours-ci qu'ils n'iront pas à Séville en 2014. À leurs yeux, une feria de Séville sans figure n'est pas une "vraie" feria de Séville.
Eduardo Canorea et Ramón Valencia, de leur côté, font ce qu'ils peuvent pour pallier ces absences.
Ils sont en train de bâtir une saison qui s'appuie sur Manuel Escribano (triomphateur surprise en 2013, il aurait 4 contrats cette année), les alternatives de deux toreros locaux, le triple engagement de Ponce (il donnera les deux alternatives ce qui lui permettra - malgré ses 25 ans de métier - de ne pas toréer en ouverture de spectacle) et quelques "surprises".
L'abonnement sévillan pourrait s'articuler autour des rendez-vous suivants.
Dimanche de Resurrección (20 avril). Manuel Escribano et Daniel Luque, mano a mano. (Miura).
Feria d’avril (cette année où rien décidément n'est conforme à la tradition, elle a lieu… en mai)
Samedi de « pré-feria » (3 mai). Enrique Ponce, Sébastien Castella et Joselito Adame (Victoriano del Río)
Corridas de « farolillos » (semaine du 5 au 11 mai)
Ponce, El Cid et Javier Jiménez qui prendrait l’alternative (Juan Pedro Domecq)
Joselito Adame, Antonio Nazaré et David Galván (Daniel Ruiz)
Antonio Nazaré, Juan del Álamo et Diego Silveti (Montalvo)
Sebastien Castella, Iván Fandiño et Manuel Escribano (Jandilla)
Feria de San Miguel
Samedi 27 septembre: Manuel Escribano, Joselito Adame et David Galván (García Jiménez)
Dimanche 28 septembre : Enrique Ponce, El Cid et Lama de Góngora qui prendrait l’alternative (deux ganaderías différentes).