Deuxième jour de tournage : Fernando Robleño à fond sur les chemins de Castille, sa peña, ses amis. Retour en soirée à Chinchón collé devant la télé. A chaque but du Real de Madrid, un pétard. Trois n’auront pas suffi…

C’est Dustin Hofman dans « Marathon Man ». Fernando Robleño court comme un dératé. A 9 heures, ce dimanche matin 23 mars 2014, il a galopé près de quinze kilomètres avec deux copains. Allure de sprint, préparation au marathon de Madrid qu’il fit en 2013 et fera dans un mois. Ses deux amis sont arrivés en sueur, lui n’était même pas essoufflé de ce circuit sur des chemins en terre battue qui s’achève sur une esplanade panoramique où l’on découvre tout Madrid, façade soleil levant. Au pied de ce monticule, l’aéroport de Barajas.
Vers 11H30, passage aux arènes de Torrejon de Ardoz où s’entraîne Robleño de salon et où il y reçut l’alternative, avant de filer retrouver les amis de sa peña au restaurant « Guernica », avenue Virgen de Montserrat à San Fernando de Henares, 20 km à l’est du stade Santiago Bernabeu en ébullition : le « Clasico » contre Barcelone démarre à 21h.
Fernando laisse d’abord la parole à son père qui parle du fiston, de son afición, de sa ténacité à vouloir devenir un grand torero. Robleño s’assoit ensuite face à la caméra. Derrière lui ses amis l’écoutent dire des choses qu’il ne leur a jamais confiées. Il est 13h45, sur la table, des rondelles de calamars frits, des éperlans, du fromage et des « charcutailles ». De la bière en pichet, des sodas, du vin du cru. Le ton monte en joie, les gens sont contents, une télé s’est déplacée pour un enfant de la balle.
Un de ses copains lui rappelle qu’il l’a porté en triomphe quand Robleño débuta. Vicente Ruedas aime les toros et le flamenco : « tu chanterais pour Fernando » lui ai-je demandé ?
Porque no, pourquoi-pas…
Puis les amis sont partis. On a déjeuné là. Encore des côtelettes d’agneau de lait, trois fois de suite. A 15h21, la télévision annonce la mort d’Adolfo Suárez, 81 ans, le père de la transition démocratique en Espagne. Un vrai et grand aficionado.
Au Comendador, place centrale de Chinchón et dans tous les bars, ils ont tous le nez sur le « clasico ». Iniesta vient de marquer pour le Barca, Michel regarde les sms des élections municipales en France. Il veut encore dîner de l’agneau. Panurge. Benzema égalise, c’est le premier pétard de Chinchón…

Zocato



 

L'actualité "Culture" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Occitanie
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité