Dix jours à écouter la même phrase pour hôtesses et stewards: "PNC", personnel navigant commercial, à vos portes. Tout débute le vendredi (12+1) juin 2014, à l'aéroport de Bordeaux. Départ à la feria d' Istres. Ou le début d'une aventure taurine aéroportée que nous vous proposons en trois épisodes.
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Dix jours de folie :
Tu commences dans la nuit du dimanche 15 juin 2014 en toréant aux deux mille ronds-points répartis entre Istres et Fos-sur-Mer, un bouquet de fleurs à la main en guise de muleta. Celle de Joselito. Tu te dis que tu n’es qu’un vieil aigri, le monsieur Glandu de Thierry Le Luron, un râleur que le toreo de près assomme, qu’avant c’était mieux, on mettait les toros en valeur sans leur filer des chaînes aux sabots, on les respectait. « Jamais vous ne verrez mes fauves monter sur des tabourets » aurait confié un dompteur slave avant de finir à moitié dévoré et cul-de-jatte…
Le lendemain tu voles vers San José del Valle, Marignane-Séville via Barcelona, embarquer la corrida de Fuente Ymbro pour La Brède (33). Le numéro 184 a la patte AVD dix centimètres au dessus du sol. Tu écoutes le mayoral qui garantit que ce n’est rien. Bon d’accord mais 1377 km sur trois appuis… Résultat, c'est le meilleur toro de l’envoi, une vuelta al ruedo octroyée par le palco mais non vue par l’alguazil et un faenon de Perez Mota gâché à l’épée. Conclusion : et si on laissait faire ceux qui, dès le biberon, passent quatre ans au milieu de leurs animaux. Nous on les voit deux fois deux heures, et un chapeau sur la tête, nous voilà éleveur…
Mardi 17 juin 2014, 6h45, aéroport de Séville, vol vers Orly. T’as les yeux en capote de fiacre et la voisine de siège (7B) te reproche de n’avoir eu comme toute conversation que des ronflements de lion repu. Au club taurin Ruedo Newton de Paris, Michel Lagravère et son fiston « Michelito » font un tabac. Le plus jeune matador de tous les temps a mis les aficionados au bord des larmes. Mâture, simple, généreux, émouvant de clairvoyance, il sait de la vie et de son propre destin. Moments immenses. Michelito, toreo franco-mexicain, a éteint son portable pendant la conférence. On causait de toros.
Au final, il s'est assis seul au milieu du salon pour suivre les dernières minutes du match Brésil-Mexique. Le match nul de son équipe l'a comblé de joie. A 227 mètres de l'Arc de Triomphe qu'il a découvert et contemplé dans la journée. Encore un rond point...
( à suivre). Demain: " Big-bang à l'Alhambra "
zoc.
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