Malgré une interdiction de manifester pour cause de déclaration tardive et non conforme, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées place du Capitole en soutien au peuple palestinien.
Le PCF, Lutte ouvrière, la FSU... Toutes ces organisations avaient appelé la population à manifester ce samedi, en soutien au peuple palestinien. Mais leur déclaration "tardive et non-conforme", selon la Préfecture, avait entraîné le refus d'autoriser l'événement, comme dans les autres villes de France. Malgré cela, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées place du Capitole, samedi après-midi. Plus tard, d'autres manifestants se sont joints au rassemblement, entraînant certains participants dans un cortège jusqu'à la Préfecture, ce qui était justement interdit.
Selon nos confrères de France 2, sur place, il n'y aurait pas eu débordements, ni d'incidents contrairement à Paris ou à Lyon. Les manifestations précédentes dans la ville rose n'avaient pas engendré non plus de heurts. Plusieurs centaines de manifestants ont jeté des projectiles, des cailloux et des bouteilles sur les forces de l'ordre, en marge de la manifestation interdite samedi à Paris en soutien aux Palestiniens.Les policiers ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, provoquant des mouvements de foule disparates dans les petites rues autour du carrefour Barbès, dans le nord de la capitale.
A Toulouse, une nouvelle manifestation est prévue mercredi 23 juillet.