Depuis juin 2012, la plaza Santamaria de Bogota était fermée aux corridas selon la décision du maire Gustavo Petro. Hier, le Conseil Constitutionnel lui a dit le droit de la culture (taurine) inaliénable en zone de tradition. La reconquête est en marche et l'on songe déjà à Barcelone...Olé et Olé
Il y a quelques jours, César Rincon fait ses valises et quitte l'Espagne pour Bogota, sa ville natale. Il y est né le 5 septembre 1965, y a prit l'alternative le 8 décembre 1982 des mains d'Antoñete et José Mari Manzanares, toros de Vistahermosa et s'y est retiré, le 24 février 2008 lors d'un mano à mano avec Enrique Ponce. Deux toros de son propre élevage de "Las Ventas del Espiritu Santo" sont graciés ce soir-là.
En Juin 2012, Gustavo Petro, maire de Bogota, décide de casser le contrat qui unit la municipalité au groupe de la "Corporacion Taurina", les impresarios des arènes de la Santamaria, dirigée par Felipe Negret. Les démarches juridiques se mettent en place et il faut deux ans avant que ne parvienne le dossier au Conseil Constitutionnel, la plus haute juridiction de l'Etat colombien; Celui-ci a tranché: les toros ont droit de cité à Bogota.
Deux jours avant cette décision, César Rincon a participé devant les arènes à une manifestation pour soutenir les 14 novilleros colombiens (deux d'entre eux se sont cousus les lèvres en signe de protestation, rappelant ainsi le geste d'El Judio, il y a 25 ans à Quito en Equateur).
Dans le silence de la loi, son combat et ses attendus, l'aficion de la planète des Toros vient de reconquérir une arène symbolique. Celle du Maestro César Rincon qui sortit en triomphe pour la dernière fois en Espagne, le 23 septembre 2007 en coupant trois oreilles à des cornus de Nuñez Del Cuvillo, arènes combles de la ...Monumental de Barcelone. Tiens, tiens.