La décision du Tribunal Constitutionnel de Bogotá met du baume au cœur de tous les aficionados : les arènes de la ville pourront à nouveau ouvrir leurs portes à la tauromachie.

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C’était l’âge de l’or du toreo colombien quand sur l’empire de César Rincón, d’ouest en est, jamais ne se couchait le soleil. Dans « ses » arènes de la Santamaría de Bogota, César reçut l’alternative le 8 décembre 1980 et se retira le 24 février 2008.
Quatre saisons encore, la dernière Porte pour El Juli en février 2012 puis portes closes sur décision du nouveau maire Gustavo Petro, un repenti des M-19 (98 morts lors de l’assaut du Palais de Justice, le 6 novembre 1985) qui ne veut plus que les toros soient estoqués…
Dîplomé en écologie et administration des universités de Louvin (Belgique) et Salamanca (Espagne), Gustavo Petro aura usé depuis deux ans de toutes les procédures pour maintenir la plaza fermée au toreo. Il voulait en faire tour à tour une patinoire, un centre multiculturel, un verger. Et pourquoi-pas un zoo où l’on aurait exhiber les derniers aurochs des 78 ganaderias colombiennes, dont celle d’Antonio Ardilla (Piedras, province du Tolima), nommée « Waterloo »… Bref, seuls quelques tournois d’échec ont eut lieu depuis 2012 sur le sable des arènes.
Plusieurs manifestations, une grève de la faim durant trois mois des novilleros colombiens soutenus par les toutes les figuras et une armada de recours juridiques ont été mis en place pour ouvrir à nouveau la plaza aux toros. Le tribunal constitutionnel, par 5 voix contre 4 (ouf !) vient de donner tort à Gustave. Seul le Congrès des députés peut, en créant une loi d’abolition, interdire la corrida. Pas un maire ni un élu municipal.
Le temps a hélas passé et depuis trois ans, la Santamaria s’est sérieusement dégradée. Six millions d’euros et quinze mois de travaux vont être nécessaires, après appel d’offres, pour les rénover et les mettre aux nouvelles normes sismiques urbaines.
Réjouissons-nous malgré tout. Dans le silence de la loi, l’afición a gagné. Place bientôt aux clameurs. Suerte…


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