Ce sera donc Damien Alary et Carole Delga. Après le retrait de la candidature de Christian Teyssèdre, cela ne faisait plus aucun doute, les militants socialistes ont désigné le duo Alary-Delga tête de liste PS aux élections régionales de décembre.
En Midi-Pyrénées et en Languedoc-Roussillon, les militants socialistes ont désigné le binôme formé par la secrétaire d'Etat au Commerce et à l'Artisanat Carole Delga et le président sortant de Languedoc-Roussillon Damien Alary (PS), qui partaient d'ailleurs grands favoris de cette élection interne. Le maire de Rodez, Christian Teyssèdre, avait jeté l'éponge dans la journée de jeudi, ne laissant plus aucun doute sur le sort de l'élection.
Le Parti radical de gauche, allié gouvernemental du PS, a par ailleurs fait savoir par la voix de son président Jean-Michel Baylet qu'il voulait une tête de liste dans une des 13 nouvelles régions et que Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon semblait tout indiquée pour une candidature de la ministre du Logement Sylvia Pinel.
Les militants socialistes votaient ce jeudi soir de 17 heures à 22 heures dans les 13 fédérations départementales des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon pour désigner la tête de liste PS aux régionales.
Damien Alary et Carole Delga étaient uniques candidats, Christian Teyssèdre, le maire de Rodez, ayant décidé de retirer in extremis sa candidature, se plaignant "d'une inégalité de traitement énorme" entre les deux candidats, a-t-il déclaré à France 3 Midi-Pyrénées.
Devant l'inégalité de traitement pendant toute la campagne interne dans plusieurs départements, j'ai décidé de retirer ma candidature" Christian Teyssèdre
Carole Delga a déclaré être surprise de la décision de Christian Teyssèdre de se retirer de l'élection interne au dernier moment.
J'en prends acte mais je suis très étonnée. Je trouve ça dommage de prendre cette décision quelques heures avant le vote des militants. Quand nous nous sommes quittés hier soir après le débat à Toulouse, le 4ème que nous ayons eu, dit-elle, il n'était pas dans cet état d'esprit".
A plusieurs reprises, Christian Teyssèdre avait d'ailleurs dénoncé une élection "verrouillée".