La saison des festivals, qui débute vendredi avec le Printemps de Bourges, risque d'être maussade notamment à Toulouse, à Montauban ou à Sorrèze
Face à la baisse - 11 milliards sur trois ans - des dotations de l'Etat, les collectivités locales réduisent leurs subventions, contraignant beaucoup de manifestations à réduire la voilure, voire à mettre la clé sous la porte.
En mars, la publication d'une "cartocrise" élaborée par une médiatrice culturelle dans le Nord, Emeline Jersol, avait fait grand bruit: elle pointait la suppression ou l'annulation de 143 festivals et structures (associations, théâtres...) dans tous les domaines depuis mars 2014: danse, théâtre, arts plastiques, cinéma etc.
Ce chiffre atteint désormais 179, dont une moitié de festivals.
Dans notre région
Rio Loco à Toulouse se déroulera sur 4 jours au lieu de 5 cette année, afin de "maintenir un haut niveau de qualité" malgré un budget en recul de 15% à 1,2 million d'euros
A Montauban, la mairie espère économiser 200.000 euros (un quart de son budget festivals) en fusionnant trois festivals (Alors chante, Jazz à Montauban et Danse en places).
A Sorèze, le festival Musique des Lumières se tiendra du 10 au 18 juillet alors que l'édition précédente durait quatre semaines.