Aguascalientes (Mexique), 2 mai 2015. Une oreille, deux oreilles, une vuelta : José Tomás n'a pas loupé son énième retour. Il a même démontré, une nouvelle fois, quelle distance le sépare du reste des toreros.
Il a vécu cette semaine à l'hôtel Francia, ostensiblement à l'écart de l'Alameda, quartier général de la colonie taurine espagnole à Aguascalientes (tablao flamenco chaque soir, nourriture castillane et franche camaraderie nationale).
Il n'a évidemment pas participé au fameux match de foot organisé par les toreros: Mexicains contre Espagnols (ce sont les Mexicains, Adame en tête, qui l'ont emporté, Dieu sait pourtant que Morante taquine bien la balle).
José Tomás qui ne se fait pas du mot "duel" exactement la même idée que Floyd Mayweather et Manny Pacquiao avait choisi, pour son retour, la tranquille compagnie de Zotoluco. Mais El Juli, qui refuse obstinément d'être à José Tomás ce que Salieri était à Mozart, a tenu à voir la corrida depuis le callejón.
Ce fut une grande après-midi. Les 20000 chanceux qui étaient là (dans une semaine, il y en aura 50 000 et l'an prochain sûrement un million!) vous le diront.
Elise Galand, ne vous dira pas le contraire. Elle aussi a passé un grand moment. En plus, elle a fait du sport! La couverture téléphonique n'étant pas le point fort des arènes, il lui a fallu sortir "près des poubelles", pour envoyer les photos que voici.
EG / JJ