Un toulousain, Achour Baali, est élu à la tête du premier Comité de Concertation régional des Harkis

Un comité régional de concertation des harkis, l'une des dix mesures du plan du Premier ministre Manuel Valls en leur faveur, a été mis en place  à la préfecture de Midi-Pyrénées. Achour Baali a été élu à l'unanimité

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Achour Baali,élu au comité de concertation Midi-Pyrénées
 Le rôle du nouveau président sera dorénavant, de faire en sorte d'associer tous les membres des associations qui étaient présentes lors cette réunion et de prendre collégialement les dispositions qui s'imposent.
Etaient représentées à Toulouse les associations d'Ariège, d'Aveyron, de Haute-Garonne, du Lot, du Tarn-et-Garonne et du Tarn
Quatre commissions de travail ont été créées sur les thématiques de l'emploi, de la mémoire, du logement et de la reconnaissance.

La décision de l'Etat français
Le Premier ministre avait annoncé, le 25 septembre, lors de la journée nationale d'hommage aux harkis, un plan d'action en 10 points, en faveur de ces anciens supplétifs de l'armée française en Algérie et de leurs familles.
"Manuel Valls a évoqué un apartheid (des quartiers défavorisés), nous affirmons que les harkis, leurs épouses leurs descendants ont subi l'apartheid bien auparavant et leur séquelles se font toujours ressentir", ont déclaré les représentants des associations  à l'issue de la réunion.
"Nous avons réitéré notre revendication principale, la reconnaissance de l'abandon des harkis par la France", ont-ils précisé.

Un plan en 21 points
Dans leur plan en 21 points, ils demandent notamment "une revalorisation supplémentaire de l'allocation de reconnaissance", estimant "insuffisant" l'augmentation de 167 euros par an proposée par le gouvernement. En matière de logement, ils revendiquent une aide d'accession à la propriété de 10.000 euros, la mise en place de conventions HLM-Régions pour le logement ou des familles d'anciens supplétifs de l'armée française. D'autres demandes sont faites en matière d'emploi et de formation.

Un engagement du Président en 2012 
François Hollande s'était engagé en avril 2012 à reconnaître la responsabilité de l'Etat français dans l'abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil des familles transférées dans des camps.

Une tâche honteuse sur l'honneur de la France
Au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962 sur l'indépendance de l'Algérie, 75.000 à 150.000 harkis ont, selon différentes sources, été abandonnés dans l'ancienne colonie où ils ont été victimes de représailles. Quelque 30.000 à 60.000 ont été hébergés durant de longues années dans des camps de fortune en France. Les harkis et leurs familles représentent aujourd'hui quelque 500.000 personnes dans l'Hexagone.
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