Accident de bus de Millas : "Les enfants étaient calmes, ils riaient"

L'avocat de la conductrice a rapporté ces propos tenus devant les enquêteurs et les derniers instants avant la collision : "Les enfants étaient calmes, ils riaient, ils jouaient avec leurs consoles. C'était le bonheur simple de rentrer à la maison."

Nos confrères Dorothée Berhault et Joan Lopez ont rencontré ce lundi matin Jean Codognès, l'avocat de la conductrice du bus: "Physiquement, elle va mieux. Elle a eu le sternum cassé, des blessures au visage mais c'est un effondrement total. Elle a besoin de spécialistes pour se reconstruire."

Pourquoi suis-je en vie alors qu'autant d'enfants sont morts ?

 

 

Elle avait prévu de décorer le bus pour Noël, elle les connaît tous

Jean Codognès explique qu'elle avait des sentiments profonds pour ces enfants. "Elle avait prévu de décorer le bus pour Noël, elle les connaît tous. Ici, nous sommes à la campagne. Quand un enfant était en retard, elle l'attendait. Aujourd'hui, elle est effondrée par cette catastrophe épouvantable, elle est en deuil. Et cette question terrible: "Pourquoi suis-je en vie alors qu'autant d'enfants sont morts ?"

Les enfants étaient calmes, ils riaient, ils jouaient avec leurs consoles. C'était le bonheur simple de rentrer à la maison.

 

 


Les enquêteurs lui ont demandé quelle était l'ambiance dans le bus avant le drame. Elle a répondu: "les enfants étaient calmes, ils riaient, ils jouaient avec leurs consoles. C'était le bonheur simple de rentrer à la maison." Et quand elle expliqué ça, elle s'est effondrée.

Forte émotion

Et je dois dire que les enquêteurs ont mis du temps à poser la question suivante. il y vait une émotion terrible. Un des gendarmes m'a expliqué après que lui-même était père de famille et qu'il était bouleversé. Ici, nous sommes en pays catalan et les Catalans sont avant tout solidaires du malheur qui nous frappe.

Elle a dit que lorsqu' elle a franchi le passage à niveau, les barrières étaient levées. Et qu'elle ne l'aurait jamais franchi avec la barrière baissée. Elle avait ajouté qu'elle n'était pas stressée par le temps, qu'elle n'était pas à dix minutes près et donc que si la barrière avait été baissée, elle aurait évidemment arrêté le bus."

L'avocat de la conductrice a rapporté ces propos tenus devant les enquêteurs et les derniers instants avant la collision: "Les enfants étaient calmes, ils riaient, ils jouaient avec leurs consoles. C'était le bonheur simple de rentrer à la maison."

 

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