A la prison de Borgo, en Corse, ce 21 mars, le tribunal de l'application des peines a examiné la demande récurrente de libération anticipée de Joseph-Thomas Recco pour raison médicale. La 5e en 9 ans. En 2008 déjà, selon ses avocats, Recco était "en phase terminale". Décision, le 24 avril.
Après l'audience du vendredi 21 mars à la prison de Borgo en Haute-Corse, les membres de la commission près le tribunal de l'application des peines du TGI de Bastia ont un délai de quinze jours à un mois pour rendre leur décision.
Celle-ci sera connue le 24 avril.
Cette demande de Tommy Recco, âgé de 80 ans à présent, est la cinquième en l'espace de neuf ans.
Bastia - 21 mars 2014
En décembre 2012, un 4e refus de suspension de peine
La justice avait examiné la demande de suspension de peine, pour raisons médicales, déposée par Joseph-Thomas Recco en 2012.
Le parquet de la République de Bastia avait requis le maintien en détention. Les parties civiles s'étaient également opposées à une remise en liberté de Tommy Recco.
Les tueries de Béziers et de Carqueiranne
Tommy Recco avait été condamné en juin 1983, par la cour d’assises de Draguignan, à la réclusion criminelle à perpétuité pour deux triples homicides, les tueries de Béziers en décembre 1979, où 3 caissières d'un supermarché ont été abattues et de Carqueiranne en janvier 1980.
Six victimes dont une fillette de 11 ans et 3 femmes
Sylvie Maurel, Josette Alcaraz, Renée Chamayou, Sandrine Le Goff, 11 ans, Gilles Le Goff, son père, et Jacques Coutrix ont été les victimes de ce prédateur multirécidiviste dont les récurrentes demandes à "vouloir mourir en homme libre" choquent, à chaque fois, l'opinion.
A Béziers, Carine Alazet et Frédéric Guibal ont rencontré les familles et leur avocat.