Après le Gard et l'Hérault, le moustique tigre est surveillé dans l'Aude et en Roussillon

La surveillance estivale du moustique tigre, Aedes albopictus, une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue et le chikungunya, démarre, dès mercredi, dans 17 départements français. Parmi eux, Gard, Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales.

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Huit nouveaux départements, le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-orientales, l'Aude, la Haute-Garonne, la Drôme, l'Ardèche, l'Isère et le Rhône sont venus s'ajouter l'an dernier à la liste des départements où le moustique est désormais définitivement implanté.

Mais le moustique tigre a également été détecté de manière ponctuelle en Gironde, Pyrénées-Atlantique, Aveyron, Saône-et-Loire, Ain, Savoie et Haute-Savoie, précise la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué.

Originaire d'Asie et implanté depuis de nombreuses années dans certains départements d'Outre-mer, il est apparu en métropole en 2004, dans les Alpes-Maritimes, avant d'être aperçu en Corse et dans le Var en 2007, puis dans les Alpes de Haute-Provence et certains quartiers de Marseille en 2010.
En 2011, il s'est également installé dans l'Hérault, le Gard, principalement en Camargue et le Vaucluse.

"Il n'y a pas, à l'heure actuelle, d'épidémie de dengue ou de chikungunya dans ces départements" précise le communiqué de la GDS qui rappelle qu'un dispositif de lutte contre le moustique existe depuis 2006.

Il est actualisé chaque année et renforcé à partir du 1er mai et jusqu'à la fin de la période estivale. Il inclut une surveillance des populations de moustiques et des cas humains ainsi qu'une sensibilisation des personnes résidant dans les zones ou la présence du moustique est avérée.
Dans ses recommandations, la DGS relève qu'il est "important de supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique à l'intérieur et surtout autour de son domicile"(soucoupes de pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés...).

Par ailleurs, les personnes se rendant dans des pays où circulent les virus du chikungunya et de la dengue doivent se protéger des piqûres de moustiques, dans ces pays mais également à leur retour si elles résident dans les départements où le moustique est implanté.
Pour la première fois en 2010, des cas autochtones de dengue (2 cas) et de chikungunya (2 cas) avaient été identifiés pendant l'été dans les Alpes-Maritimes et le Var.

Un dossier complet sur la dengue et le chikungunya est disponible sur le site www.sante.gouv.fr tandis que les informations sur les zones endémiques sont accessibles sur www.invs.sante.fr et sur www.diplomatie.gouv.fr.
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