15 ans après, un habitant de l'Ariège écroué pour le meurtre d'une joggeuse dans le Loiret

Un meurtre vieux de 15 ans est en passe d'être élucidé. Un homme, habitant en Ariège, est suspecté d'avoir tué Caroline Marcel sur les bords du Loiret en 2008. Il a été arrêté à Pamiers puis écroué le 20 janvier 2024.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un homme suspecté d'avoir tué Caroline Marcel sur les bords du Loiret en 2008 a été écroué samedi 20 janvier 2024, a indiqué le parquet de Nanterre, où cette affaire avait été transmise au pôle "cold cases". Interpellé à Pamiers (Ariège) et placé en garde à vue le 16 janvier 2024 à Toulouse, l'homme a été présenté samedi après-midi à une juge d'instruction de ce pôle national dédié aux affaires non élucidées.

Il a "gardé le silence" pendant son interrogatoire de première comparution, a précisé le parquet dans un communiqué, avant d'être mis en examen et placé en détention provisoire pour meurtre. Il avait 18 ans au moment des faits.

En juin 2008, Caroline Marcel avait été tuée alors qu'elle était partie faire son jogging près d'Olivet, dans la banlieue sud d'Orléans (Centre-Val de Loire). Cette année, le dossier avait été transmis au pôle dit "cold cases" des crimes sériels ou non élucidés de Nanterre.

Que sait-on sur le suspect ?

Selon la Depêche du Midi, Stanislas A., aujourd'hui âgé de 34 ans, habitait à Pamiers et serait actuellement sans emploi et serait père d'une petite fille de 2 ans. En 2008, à l'époque du meurtre de Caroline Marcel, l'homme travaillait comme paysagiste à proximité d'Orléans, à seulement quelques kilomètres du lieu du crime. L'Appaméen était placé en famille d’accueil chez son employeur.

Connu de la justice pour des affaires d'agressions sexuelles, Stanislas A. était répertorié dans le Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes. C'est grâce à cela que son ADN a pu être identifié.

Progrès techniques 

C'est "une nouvelle exploitation des scellés" qui "a permis l'identification d'un profil génétique sur la clé de la voiture" de la victime, âgée de 45 ans, a détaillé le parquet.

Une identification permise par "les progrès techniques réalisés en matière d'extraction de traces et empreintes sur des surfaces précédemment inexploitables", a ajouté le parquet. "Ceci a conduit à l'identification d'un homme âgé de 18 ans et présent dans le secteur au moment des faits", selon cette même source.

Le corps de la victime avait été découvert dans la rivière le Loiret : d'après la procureure de la République d'Orléans de l'époque, Isabelle Toulemonde, Caroline Marcel était "morte par strangulation et étouffement avant d'être placée dans l'eau". "Elle a été plaquée au sol, étouffé par-derrière mais pas à main nue", avait-elle ajouté.

Avec AFP

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information