Le personnel du réseau de bus nîmois Tango exerce son droit de retrait après l'agression de 2 contrôleurs. Entre 9 heures et 11 heures et de 14 heures à 16 heures, aucun trambus ne circule ce jeudi, de même qu'aucun des bus des lignes de A à K, 32 et 70. Le mouvement s'achève ce soir.
Depuis ce jeudi matin, le réseau Tango est à l'arrêt aux heures creuses. Le personnel des transports de l'agglomération nîmoise exerce son droit de retrait après l'agression de 2 contrôleurs.
Entre 9 heures et 11 heures ainsi que de 14 à 16 heures, aucun trambus ne circule. Les lignes de A à K, 32 et 70 ne sont pas non plus desservies, soit la totalité des lignes gérées en direct par Tango, celles acheminant les usagers de l'agglomération à la gare routière étant sous-traitées.
Ne pas banaliser les agressions
Selon un représentant syndical cité par notre reporter sur place Eric Felix, ce type de débrayage fait l'objet d'un accord avec la direction. Il s'agit de marquer les esprits pour ne pas banaliser les agressions, sans trop pénaliser les usagers.
2 contrôleurs pris à partie mardi
Mardi, à l'arrêt Montcalm, une équipe de contrôleurs du réseau Tango a été prise à partie par un usager dont ils tentaient de vérifier le titre de transport. Il a d'abord exprimé son ras-le-bol face à la récurrence des contrôles. Le ton est rapidement monté. S'en est suivie une forte bousculade à l'issue de laquelle les 2 agents de Tango ont été admis aux urgences pour un examen médical.
Le trafic redeviendra normal au-delà de 16 heures, le droit de retrait des personnels n'étant effectif que pour cette journée du 16 janvier. Voici le reportage de notre équipe composée d'Eric Felix et Eric Mangani.