Cette séquence électorale pose la question du devenir du parti socialiste. Un parti passé de la majorité à la quasi-confidentialité en quelques années. Le parti à la rose a perdu gros, y compris sur ses terres d'élection comme dans l'Aude, passée de 3 députés PS à 0.
Une défaite, comme un symbole ! Même André Viola, président socialiste du conseil départemental et candidat à la députation sur la troisième circonscription n'a pas réussi à inverser la tendance du premier tour ! pour celui, qui a longtemps dirigé le Ps et qui siège aux instnaces nationales du Parti, il est urgent de lancer un chantier de reconstruction.
Lancer la reconstruction
Des raisons d'espérer, pourtant, la déroute est sévère pour les socialistes : dans l'Aude, où le Parti socialiste cède ses trois sièges de députés à la République en marche. En Occitanie aussi, avec seulement 3 parlementaires élus sur les 49 circonscriptions. Un parti en miette, qui doit avant tout se refonder idéologiquement et se donner une ligne politique.Un chantier qui s'annonce compliqué. D'autant qu'après son effondrement électoral, le Parti Socialiste pourrait bien connaître une crise budgétaire. Le financement des partis politiques s'appuie largement sur les votes aux législatives, le manque à gagner se chiffrera en millions d'euros. Pas facile de recontruire la maison socialiste, avec moins d'argent.