Les élus de l'Aude boycottent les ministres pour sauver la ligne à grande vitesse

Le député-maire PS de Carcassonne Jean-Claude Perez a annoncé lundi qu'il était "solidaire" des élus audois qui ont "décidé de boycotter la venue" de ministres "tant qu'une position claire ne sera pas prise concernant le dossier important de la LGV". Une délégation sera reçue à Paris mardi.

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Comme en Bretagne, ou en Alsace, les élus audois montent au créneau depuis quelques jours  contre les préconisations d'un rapport visant à reporter au-delà de 2030 plusieurs lignes nouvelles à grande vitesse et qui doit être remis au gouvernement le 27 juin.
Les Audois protestent vivement contre le fait que la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan fasse partie de ces possibles sacrifiées.

La Ministre déléguée aux personnes handicapées et la lutte contre l'exclusion, Marie-Arlette Carlotti "ne viendra pas, comme cela était prévu, le 30 juin 2013 lors du traditionnel repas champêtre du député", a annoncé M. Perez.
Dès jeudi le président du conseil général André Viola et les parlementaires du département, tous socialistes, avaient indiqué qu'ils ne participeraient pas à un débat sur la transition énergétique prévu le 21 juin avec la ministre de l'Ecologie
Delphine Batho, "face à la crainte de voir reléguer aux +calendes grecques+ la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan".
Opportunément Mme Batho avait été empêchée de venir le lendemain, en raison des intempéries.

Le rapport du député-maire de Caen Philippe Duron, selon des sources concordantes, ne retient qu'une seule LGV entre Bordeaux et Toulouse à l'horizon 2030 et privilégie la desserte de proximité par rapport à la grande vitesse au regard des contraintes budgétaires.
"Nous souhaitons avoir des choix de cohérence sur la modernisation des infrastructures" s'est contenté pour l'instant de déclarer le ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier.

Christian Bourquin et une délégation d’élus au ministère des Transports mardi 2 juillet

Fortement mobilisé depuis plusieurs jours sur le dossier de la Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP), Christian Bourquin a continué à échanger, ce lundi, avec Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports. Ce dernier lui a proposé d’aborder le dossier en direct au ministère ce mardi.

Christian Bourquin conduira une délégation d’élus représentant les collectivités qui financent le projet.

Cette rencontre à Paris interviendra au lendemain de la remise du rapport Duron.
Une nouvelle phase de travail sera ouverte, le rapport de la commission Mobilités 21 n’étant qu’un avis. Le gouvernement mettra à profit la période allant jusqu’au 14 juillet pour fixer une feuille de route qui sera pilotée par le Premier ministre et qui prendra en compte deux atouts du projet du Languedoc-Roussillon : la LNMP est forte d’une première étape avec le tronçon Nîmes-Montpellier dont les travaux ont commencé et le dossier revêt une envergure internationale qui induit un nécessaire engagement de l’Union européenne.
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