Vivian Hart, retraitée britannique vivant depuis près de 40 ans à Trausse, au nord-est de Carcassonne, ex-conseillère municipale du village, a été retrouvée chez elle en arrêt cardio-ventilatoire. Son visage portait la trace de plaies et de coups d'arme blanche. Une autopsie a lieu ce 10 mai.
Jeudi 9 mai 2019 au matin, la retraitée britannique Vivian Hart a été retrouvée à son domicile audosi, en arrêt cardio-respiratoire.
Elle est décédée peu après l'arrivée des secours. Son visage présentait de nombreuses plaies laissant penser à des coups portés à l'aide d'une arme blanche. Une autopsie doit être pratiquée ce vendredi 10 mai. C'est la femme de ménage de la victime qui l'a découverte inanimée.
Brillantes études et engagement municipal
Vivian Hart était très connue des habitants de Trausse, village audois de près de 560 âmes, dont elle a été conseillère municipale sept années durant, de 2001 à 2008. La Britannique, dont le profil Facebook indique qu'elle a étudié à la Sorbonne (elle était membre de l’association Sorbonne pour l’Organisation des Nations Unies, qui œuvre à faire connaître les activités et promouvoir les valeurs de l’ONU) et au Queen's College de Londres, s'était installée dans la commune voilà près de 40 ans.
Un fils élu municipal qui souffrirait de troubles psychologiques
Les gendarmes de Peyriac-Minervois et de la brigade de recherches de Carcassonne sont chargés d'enquêter sur cette mort suspecte afn d'en éclaircir les circonstances. La victime vivait depuis une dizaine d'années avec son fils, Russel Hart, lui aussi conseiller municipal élu sur la liste de l'actuel marie Jean-François Saïsset (Parti Occitan). Mais selon nos confrères de L'Indépendant, ce dernier s'était mis en retrait de la vie politique du village "en raison de troubles d'ordre psychologique". Un contexte familial examiné par les enquêteurs.
L'hommage du maire à la victime
Jean-François Saïsset a rendu hommage ce jeudi matin à l'ancienne élue, saluant son engagement municipal :
Elle avait donné des cours d'Anglais bénévoles au village, elle s'était investie dans l'activité de la bibliothèque et dans tout un réseau amical.
Voici le reportage d'Alexandre Grellier et Frédéric Guibal.