2017 est une année historique pour les viticulteurs du Languedoc-Roussillon, celle de la plus faible récolte. Gel tardif en avril et ensuite grande sécheresse, la vendange a été difficile. Le tout dans un contexte morose économiquement pour les vignerons, d'où une colère de plus en plus vive.
Il devrait y avoir du monde dans les rues de Carcassonne, ce mercredi après-midi, pour la grande manifestation viticole. Des viticulteurs audois mais aussi venus du Languedoc et du Roussillon, voire des délégations de Midi-Pyrénées.
Un rassemblement est également prévu mercredi matin à Nîmes, devant la chambre d'agriculture.
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2017 est une année historique pour les viticulteurs du Languedoc-Roussillon, celle de la plus faible récolte. Gel tardif en avril et ensuite grande sécheresse, la vendange a été difficile. Le tout dans un contexte morose économiquement pour les vignerons, d'où une colère de plus en plus vive.
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Dans l'Aude, au total, 15.000 hectares de vignes ont été brûlés par le gel d'avril, soit 20% de la surface totale. Et la sécheresse estivale a aussi fait de gros dégâts.
Les calamités agricoles se succèdent et elles arrivent dans un contexte viticole déjà difficile.
Depuis deux ans, les cours du vin sont tirés vers le bas par la concurrence étrangère, notamment espagnole. Et les acheteurs jouent la montre. Ils ne payent le vin qu'à la livraison.
La trésorerie de nombreuses caves est donc exsangue. Même si les aides de la PAC 2017 sont en cours de versement.
Les syndicats de vignerons dénoncent l'inaction du gouvernement.
Les revendications seront nombreuses à la manifestation de Carcassonne, ce mercredi. Mais le message, lui, reste simple : les viticulteurs voudraient simplement vivre de leur métier.