Narbonne : 2 gilets jaunes condamnés à de la prison pour jets de projectiles sur les pompiers

Le jugement est tombé avant 20h. 2 gilets jaunes de Narbonne ont été condamnés à 4 mois de prison ferme pour avoir jeté des projectiles sur les pompiers de l'Aude ce week-end. Leurs peines devraient être aménagées mais ils sont interdits de manifestation publique pour 3 ans.

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2 gilets jaunes de Narbonne, un homme de 40 ans habitant Marcorignan et une femme de 31 ans hébergée à Narbonne, ont été condamnés, ce lundi soir, à 4 mois de prison ferme. Ils sont également interdits de manifestation publique pour 3 ans.
Ils n'iront pas en prison car la justice n'a pas demandé de mandat de dépôt contre eux. Leurs peines seront normalement aménagées.

Les 2 accusés étaient jugés en comparution immédiate pour des jets de projectiles, ce week-end, sur des pompiers venus éteindre un feu à un rond-point tenus par des gilets jaunes à Narbonne-Est.
 

Nous ne jugeons pas des gilets jaunes mais des faits et des comportements. Il n'y a pas ici de jugement politique mais l'application des lois communes pour protéger les libertés individuelles" a souligné Marie-Agnès Joly, procureure de Narbonne.


Elle avait requis 12 mois de prison, dont 9 avec sursis pour l'homme et 18 mois de prison dont 12 avec sursis pour la femme.

L'avocat commis d'office avait lui plaidé la relaxe. La jeune femme affirmant n'avoir rien jeté et l'homme reconnaissant le jet d'une canette sur les forces de l'ordre et disant regretter son geste.

Les 2 accusés sont sans emploi mais insérés socialement, elle était serveuse jusqu'en juillet 2018, lui est un ancien militaire.
 

3 autres arrestations au rond-point de Narbonne-Est


3 autres personnes ont également été arrêtées ce week-end sur le même rond-point de Narbonne-Est. Les 3 gardés à vue, dont au moins un mineur, viennent d'être libérés, ce lundi soir. Ils sont toujours soupçonnés d'avoir participé à l'incendie des locaux de Vinci autoroutes et de la gendarmerie du peloton autoroutier de Narbonne mais les forces de l'ordre n'ayant pas de preuves établies, ils sont sortis libres du commissariat.
 
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