Classée à l'inventaire des Monuments Historiques depuis plus d'un siècle, cette tapisserie monumentale époque Renaissance, intitulée "La Création" a quitté la cathédrale de Narbonne, dans l'Aude. Elle doit être restaurée en Belgique pendant plusieurs mois, avant une exposition à New-York.

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C'est une opération rare et délicate qui s'est déroulée dans le plus grand secret entre le mardi 21 et le mercredi 22 septembre 2021 à Narbonne. Autour de la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Sauveur, au coeur dela ville, ils étaient nombreux à s'affairer, pour décrocher, enrouler et préparer le transport de la tapisserie intitulée "La Création".

Cette oeuvre flamande, faite de laine, de soie et d'or, date de la fin du XIVème siècle ou du tout début du XVème. Elle est exposée à la cathédrale de Narbonne depuis le XVIIème, après avoir été donnée par l'archevêque de l'époque, Monseigneur Fouquet. Elle représente une scène biblique de la Genèse, dans l'ancien testament et s'intitule "La Création".

Le premier décrochage depuis 1916

Cette pièce, classée à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1901, n'avait pas été décrochée depuis 1916. Elle va partir pour quelques mois, en direction de la Belgique, et plus précisément à la manufacture royale de tapisseries De Wit, où elle devrait être restaurée pendant de longs mois.

C'est une chance pour Narbonne d'avoir une tapisserie de qualité si exceptionnelle, parmi les plus belles que l'on puisse trouver en France et au-delà. C'est aussi une chance pour nous de travailler sur une oeuvre d'une telle splendeur.

Pierre Maes De Wit, directeur de la Manufacture Royale De Wit.

L'opération de décrochage a nécessité beaucoup d'organisation, mais aussi d'autorisations administratives. Etant donnée la dimension monumentale de la tapisserie, qui mesure 7m85 sur 4m20, il a même fallu percer le mur de la salle des trésors de la cathédrale pour sortir l'oeuvre d'art, qui avait été soigneusement enroulée auparavant.

La tapisserie flamande a été déposée dans une caisse sécurisée, dans laquelle elle restera pendant tout son transport jusqu'en Belgique. Enfin, un camion-grue, installé dans les jardins de l'Archevêché, a ensuite été nécessaire pour transporter l'ensemble en dehors de la cour et la charger dans le camion.

Après la restauration, qui devrait durer quelques mois et redonner des couleurs à la tapisserie, celle-ci sera exposée aux Etats-Unis. D'abord, dans une exposition au New-York Metropolitan Museum of Art. Elle sera ensuite exposée au Cleveland Museum of Art, puis au Fine Arts Museum of San-Francisco.

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