Trafic de viande de cheval : plusieurs suspects dès mardi devant la justice

Une partie des 21 personnes interpellées lundi dans le sud de la France lors de la vaste opération de gendarmerie visant ce nouveau trafic de viande de chevaux, devrait être présentée mardi à Marseille. Le risque pour la santé des consommateurs n'est pas avéré.

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Une information judiciaire a été ouverte pour "tromperie, faux, faux et usage de faux, corruption et association de malfaiteurs" . C'est la juge d'instruction du pôle de santé de Marseille Annaïck Le Goff qui a été chargée de l'affaire.
Parmi les personnes interpellées en Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Rhône-Alpes, Auvergne et Midi-Pyrénées figurent le négociant de Narbonne et au moins un proche, plusieurs autres négociants en viande, des vétérinaires et un informaticien des Alpes-de-Haute-Provence.

Les gendarmes se sont rendus au petit matin chez le négociant de Narbonne pour l'interpeller, puis se rendre avec lui à l'abattoir municipal, a constaté un photographe de l'AFP. Là, ils ont procédé à des fouilles et pris des documents. Ils ont ensuite saisi de la viande dans une boucherie de Narbonne, qui pourrait appartenir à l'homme mis en cause, avant de la charger dans un camion frigorifique.


Une centaine de gendarmes a ainsi été mobilisée dans l'Aude, le Gard, la Loire, la Haute-Loire, les Alpes-de-Haute-Provence, le Cantal, le Puy-de-Dôme, la Drôme ou encore le Tarn-et-Garonne, pour procéder aux interpellations et perquisitionner des bureaux ou des abattoirs.

Après le cheval vendu pour du boeuf, le cheval issu de l'industrie pharmaceutique : 

Environ 200 chevaux utilisés chez Sanofi, a priori pour produire des sérums, se seraient ainsi retrouvés dans l'assiette du consommateur après falsification des documents vétérinaires. Un site de Sanofi en Ardèche les aurait cédés entre 2010 et 2012 à un marchand de chevaux du Gard, qui les aurait ensuite vendus à un négociant de Narbonne (Aude), soupçonné d'être l'organisateur du trafic. Le géant pharmaceutique a d'ailleurs décidé de se porter partie civile.

Le procureur de la République à Marseille Brice Robin, en charge de l'enquête sur ce nouveau trafic de viande de chevaux, a déclaré lundi n'avoir "absolument pas la preuve à travers des analyses toxicologiques que ces animaux étaient nuisibles à la santé humaine".
"Ce n'est pas parce qu'ils sont impropres à la consommation qu'ils sont nuisibles à la santé de l'homme", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.



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