L'avenir de la fonderie Tamaris d'Alès sera connu mercredi

Une longue attente, bien trop longue pour les 70 salariés de l'entreprise Tamaris d'Alès. Voilà des mois que la liquidation semble inéluctable et ce mardi matin, le tribunal de commerce a encore repoussé sa décision de 24 heures.


C'est le récit d'une longue agonie, celle du destin industriel de la fonderie gardoise Tamaris industries.

Depuis quelques années, l'entreprise qui fabrique, entre autre, des hélices de bateaux et emploie près de 70 salariés n'en finit pas de subir des changements de propriétaire et des périodes de redressement judiciaire sur fond de désaccord entre les repreneurs.

Dernier épisode en date, Hugh Aiken, qui avait racheté la fonderie, très lourdement déficitaire, pour l'euro symbolique en mai 2012, réclame à Delachaux, l'ancien propriétaire des indemnités en raison de pièces défectueuses.

Ce mardi matin, lors d'une audience au tribunal de commerce de Nîmes, l'administrateur judiciaire de Tamaris a demandé la liquidation judiciaire de la fonderie car ni l'ancien, ni le nouveau propriétaire ne souhaitent plus mettre un seul euro dans l'entreprise.

Le tribunal à mis sa décision en délibéré à demain mercredi.

Dans le même temps, une réunion se tiendra à la sous-préfecture, réunion qui ne devrait pas influencer le jugement du tribunal, la liquidation de Tamaris semble donc inéluctable.
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