A La Rouquette, un couple d'apiculteurs s'est fait dérober une trentaine de ruches sur son exploitation. Grâce à un système de vidéosurveillance, le voleur a été confondu et interpellé par les gendarmes.
Alexandre et Isabelle Martinez ne sont pas du genre à se laisser faire. Ce couple d'apiculteurs a été victime d'un vol de ruches le 30 avril dernier. Et ils ont eu tout de suite la ferme intention de les récupérer.
" Nous demandons à cette personne, qui va certainement écouter cette vidéo, de ramener les ruches avant que nous ne portions plainte à la gendarmerie".
Démasqué grâce à la vidéosurveillance
Quelques heures seulement après les faits, sur les réseaux sociaux ainsi que sur leur site internet, Alexandre Martinez somme le voleur de rendre les butineuses, s'il ne veut pas être dénoncé aux gendarmes. Pour convaincre le malfrat, l'apiculteur à un argument de taille.
"Nous avons les photos de cette personne, nous allons les diffuser, en veillant à cacher pour l'instant son visage. Nous avons aussi sa plaque d'immatriculation", détaille Alexandre Martinez sur son message vidéo.
Le couple d'apiculteurs, à la tête du Gaec de La Reine des Abeilles, une exploitation d'un millier de ruches, dispose en effet d'un large système de vidéosurveillance.
Un voleur rapidement identifié
"Dès vendredi soir j'ai montré les photos à des amis apiculteurs qui l'ont reconnu", raconte Alexandre Martinez.
De leur côté les gendarmes de Villefranche-de-Rouergue ont également identifié le voleur grâce à sa plaque d'immatriculation.
Se sachant recherché et identifié, le voleur s'est présenté ce lundi matin au Gaec de la Reine des Abeilles pour restituer une partie de son butin. "Il a tenu des propos délirants et agressifs", relate l'apiculteur volé. Les gendarmes, qui avaient été prévenus, ont donc interpellé l'individu au cas où les choses tournent mal.
L'homme, un apiculteur amateur tarnais âgé de 39 ans, a été conduit à la gendarmerie pour être entendu par les forces de l'ordre.
Mais pour Alexandre Martinez c'est la déception. " Toutes les abeilles sont mortes ou en très mauvais état. Sans doute à cause du transport ou de mauvaises manipulations. Le préjudice est énorme", se désole-t-il. Il a finalement décidé de porter plainte.
Le couple d'apiculteurs se dit soutenu par de nombreux confrères. "Nous avons été très touchés de voir à quelle point notre situation a ému les gens". Isabelle et Alexandre Martinez ont reçu des messages d'apiculteurs de la France entière.