Accident mortel au Rallye des Cardabelles en Aveyron : les spectateurs étaient-ils dans une zone interdite ?

Dimanche 13 octobre, au lendemain du tragique accident ayant coûté la vie à un homme de 19 ans au Rallye des Cardabelles dans l'Aveyron, des questions se posent sur les circonstances du drame. Une en particulier fait débat : les victimes étaient-elles dans une zone interdite au public ?

Après le choc, viennent les interrogations. Au lendemain du drame qui a coûté la vie à un jeune homme de 19 ans et blessé cinq autres, les enquêteurs tentent de déterminer les circonstances de l'accident et les responsabilités de chacun. 

Retour sur les faits

Samedi 12 octobre vers midi, alors que les pilotes s'affrontent sur la première spéciale du Camp du Larzac, la voiture n°6 prend une bosse, mais le pilote semble perdre le contrôle à la réception. L'engin poursuit sa route vers le public et fauche cinq personnes. 
 

Les spectateurs priés de se déplacer

Le procureur de Rodez a ouvert une information judiciaire contre X pour homicide et blessures involontaires pour déterminer les responsabilités de chacun. Et répondre à cette première question : les spectateurs avaient-ils le droit d'être dans cette zone ? Interrogé par nos équipes, le président du rallye a assuré qu'ils se trouvaient sur une zone interdite au public, "indiquée et balisée par des panneaux". Il leur aurait été demandé à plusieurs reprise de se déplacer. Une spectatrice témoigne : 

Généralement, je suis sur la bosse. Mais je trouve que c'est toujours très dangereux. 


Vitesse trop élevée ? 

Cependant, selon un témoin qui se trouvait sur place et joint par téléphone, les victimes avaient le droit de se positionner à cet endroit. Les enquêteurs s'interrogent aussi sur la vitesse du véhicule en cause, la voiture n°6. Celle-ci allait-elle trop vite avant de prendre la bosse ? La piste n'est pas écartée. 

Il n'y a pas eu d'information confirmée concernant l'état des cinq blessés. L'un d'entre eux, un jeune de 17 ans évacué dans un état critique serait encore en réanimation, mais son pronostic vital ne serait plus engagé. 
 
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