La gendarmerie de Rodez enquête actuellement sur un réseau présumé, né en Aveyron, de revente de faux pass sanitaires, écoulés à l'échelle nationale. Les codes informatiques d'une pharmacie auraient été piratés : des dizaines de documents contrefaits auraient été délivrés au nom de l'officine.
La brigade de recherche de la gendarmerie de Rodez travaille actuellement, et ce depuis plusieurs semaines, sur le démantèlement d'un réseau présumé de revente de faux pass sanitaires. A l'origine de ce trafic, un pharmacien du département se serait fait pirater ses identifiants d'une plateforme réservée aux professionnels de la santé permettant d'édifier des pass sanitaires, selon les informations de Centre Presse Aveyron.
Des dizaines de faux documents vendus partout en France
Depuis, des dizaines de faux pass sanitaires auraient été délivrés au nom de l'officine aveyronnaise et vendus sur les réseaux sociaux entre 100 et 500 euros en moyenne.
Plusieurs auditions ont été menées par plusieurs brigades de gendarmerie d'autres départements.
Depuis août 2021, en France, 400 enquêtes ont été ouvertes concernant le trafic de faux pass sanitaires, selon Sylvain Noyau, directeur général de l'Oclaeps (Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique). D'après le ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin, 182.000 pass frauduleux seraient en circulation. L'Assurance Maladie doit en désactiver 300.000 dans les prochaines semaines.