Covid : les hospitalisations diminuent en Occitanie mais la circulation du virus augmente dans certains départements

Légère baisse des hospitalisations et des décès mais le virus circule encore trop vite notamment dans l'Ariège, le Lot, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Orientales. Bilan contrasté cette semaine en Occitanie où le coronavirus a tué 220 personnes entre l'hôpital et les EPHAD encore très impactés.

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113 décès à l'hôpital cette semaine contre 131 la semaine dernière. En revanche au dernier comptage de Santé publique France, 108 décès en EPHAD contre 81 la semaine précédente. Au total la situation s'améliore doucement en Occitanie où les hôpitaux continuent à enregistrer une baisse des entrées pour coronavirus. Un niveau qui reste tout de même élevé: 1412 hospitalisations en cours dont 180 en réanimation. Plus d'un tiers des patients admis en réanimation a moins de 65 ans, en grande majorité des hommes. Du côté de la propagation du virus, la circulation reste trop active avec près de 5000 nouveaux cas en une semaine.

L'appel à la vigilance de l'ARS en Occitanie

Après une forte baisse, les indicateurs épidémiologiques appellent toujours à la vigilance en Occitanie : ils restent stabilisés à un niveau qui indique que le virus circule encore activement dans nos territoires. Cette vigilance reste forte pour tous les acteurs de santé. C’est le cas en particulier dans les EHPAD, où la situation est encore sensible dans de nombreux établissements de la région. 

D'après les derniers chiffres de Santé publique France, il y a eu 49 nouveaux signalements de contaminations dans les EPHAD d'Occitanie en une semaine, soit 1093 cas positifs, et 108 décès signalés. 

Une circulation du virus inégale selon les départements

5340 nouveaux cas en une semaine contre moins de 5000 la semaine précédente. Et pour un nombre de tests quasi équivalent. Les nouvelles contaminations repartent légèrement à la hausse, avec en moyenne 762 nouveaux cas positifs par jour en Occitanie.

Les indicateurs de surveillance syndromique COVID-19 (recours aux soins d’urgence, consultations en médecine libérale) sont en légère diminution au plan régional mais la situation reste contrastée selon les départements. Ainsi les indicateurs virologiques sont en diminution ou stables dans la plupart des départements les plus peuplés (Gard, Haute-Garonne, Hérault) mais en augmentation en Ariège, dans l’Aude, le Gers, le Lot, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Orientales.

Diminution globale des admissions à l'hôpital avec des disparités

Heureusement, les nombres hebdomadaires de nouvelles admissions à l’hôpital et en services de réanimation sont en revanche en diminution au plan régional. Seule la Haute-Garonne a enregistré cette dernière semaine une augmentation des hospitalisations (311 contre 298 la semaine dernière). Ailleurs les hospitalisations diminuent, à part dans le Tarn où elles stagnent ces dernières semaines et où on enregistre la plus forte progression des décès (+15 en une semaine) en proportion du nombre de patients hospitalisés. (Pour les deux départements recevant le plus de patients, la Haute-Garonne a décompté 25 décès à l'hopital dûs au Covid cette semaine et L'Hérault 24)

Les habitants d'Occitanie d'origine étrangère plus impactés?

Au dernier comptage de Santé publique France, parmi les patients pour lesquels l’information sur le pays de naissance est disponible (71%) en Occitanie,  22% des malades étaient nés à l’étranger alors que cette population ne représente que 9% de la population d’Occitanie. Cet écart suggère des mécanismes probables d’inégalités sociales de santé vis-à-vis de l’acquisition et/ou la survenue de complications de la Covid-19.

Ces hypothèses méritent d’être explorées par des travaux de recherche, analyse Santé Publique France, mais elles correspondent aux observations faites tant au niveau national qu'international sur un coronavirus plus meutrier parmi les populations pauvres, autant à cause des difficultés de confinement qu'à cause de la santé globalement plus précaire de ces populations qui deviennent donc des cibles privilégiées du virus.

Familles réduites pour Noël 

Pas de couvre-feu à Noël mais un réveillon en petits nombres, préconise le gouvernement même si la circulation sur le territoire n'est plus limitée à partir du 15 décembre. De son côté, c'est à une vigilance redoublée que nous invite l'ARS en Occitanie. Une vigilance qui doit être l'affaire de tous au moment où se préparent les fêtes de fin d’année auxquelles chacun aspire. Les regroupements familiaux font de Noël un moment de partage. Mais si on pouvait éviter de partager le virus, c'est le plus beau cadeau que l'on puisse faire à ses proches, et notamment les plus âgés.

Masquons-nous mais ne nous voilons pas la face : lors d'un repas de réveillon, et notamment avec de jeunes enfants, impossible de respecter les gestes sanitaires qui peuvent nous protéger de la propagation du coronavirus. 

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