En France, 1 litre d'eau sur 5 part dans la nature en moyenne. Le Gard fait partie des pires départements français, notamment à cause de Nîmes. La capitale gardoise affiche le taux record de 30% de perte dans son réseau d'eau potable.
En terme de fuites d'eau, il existe de grandes disparités entre les villes, presque du simple au double entre les métropoles de Nîmes et de Montpellier par exemple.
C'est fluksaqua qui a publié les chiffres de la déperdition d'eau commune par commune en France. Cette start-up se définit comme un forum d'entraide pour les professionnels de l'eau. Elle est soutenue par Véolia, l'un des leaders français de la gestion de l'eau.
"La France n'est pas un pays ultra-gaspilleur, mais il y a de grandes disparités dans les pertes d'eau sur les réseaux". Olivier Lemarois, directeur de la start-up Fluksaqua
Autre source d'inquiétude : les communes de montagne. C'est là que les conduites d'eau sont les plus vétustes. Dans ces zones, l'eau, abondante, est peu chère et les communes, petites, n'ont pas assez de moyens pour entreprendre les grands travaux nécessaires pour la rénovation de leurs canalisations.