L'homme de 28 ans qui s'était enfermé chez lui, mardi vers 11h00, rue Malbec, à Béziers s'est finalement rendu peu avant 21h30 après une dizaine d'heures de négociation. Il menaçait de se suicider avec une arme. Ses revendications ne sont pas claires mais cet acte pourrait être lié à une séparation.
L'homme de 28 ans enfermé chez lui, depuis mardi 11h, rue Malbec, à Béziers s'est finalement rendu peu avant 21h30, après une dizaine d'heures de négociation avec les policiers de Béziers puis avec le GIPN de Marseille. Cet homme qui vit à Béziers depuis peu de temps menaçait de se suicider avec une arme.
Selon le procureur de la République de Béziers, Yvon Calvet : "Il compte une vingtaine de condamnations judiciaires." A ce stade de l'enquête, les antécédents psychiatriques éventuels du forcené ne sont pas connus.".
C'est un individu qui a des antécédents pénaux, il va falloir s'attacher à mieux cerner sa personnalité puisque les propos qu'il a pu tenir ne sont pas toujours d'une parfaite cohérence." explique le procureur de la République.
Le commissaire chargé de l'enquête a également répondu à nos questions. Il est revenu sur la journée de négociations et a tenu à féliciter les hommes mobilisés pour leur efficacité et la réussite de l'opération.
Les contacts du négociateur avec lui (l'homme de 28 ans) ont finalement mené la personne à sortir sans arme sur la voie publique. Il a été procédé à son interpellation à ce moment." déclare le commissaire.
Interviews du commissaire principal de Béziers et du procureur de la République de Béziers, Yvon Calvet
Le rappel des faits
Un homme de 28 ans s'est enfermé chez lui, mardi vers 11h00, rue Malbec, à Béziers et menaçait alors de se suicider avec une arme.Le quartier a complètement été bouclé vers 13h00, mardi, et le gaz coupé par mesure de précaution. Une dizaine de policiers, un médiateur et le procureur de la République se sont d'abord rendus sur place.
Le GIPN de Marseille s'est ensuite positionné autour de l'immeuble où le forcené était retranché vers 15h00.
L'homme menaçait de se suicider et aurait parlé de faire sauter le quartier, mais il n'avait aucune revendication précise. Les policiers envisagent une déception amoureuse pour expliquer cet acte.
