La quadragénaire est morte dimanche 2 février au CHU Purpan de source syndicale pénitentiaire. Elle avait tenté de se pendre quelques jours plus tôt dans l'Unité Hospitalière Spécialement Aménagée (UHSA) de l'hôpital psychiatrique Marchant.
C’est l’un de ses proches, avec qui elle était au téléphone, qui avait prévenu la police ce dimanche 4 janvier. Elle n’avait alors opposé aucune résistance aux agents venus l’arrêter. Près d’elle gisait le corps de sa compagne mortellement poignardée. Une querelle sur fond de jalousie pourrait être à l’origine du coup de couteau mortel.
Après avoir été entendue par les policiers, l’auteure présumée de l’homicide avait été déférée au parquet puis conduite à la maison d’arrêt pour femmes de Seysses (Haute-Garonne). Elle n'y restera pas. De source syndicale pénitentiaire, « elle présentait des troubles psychiques dès son arrivée et cela ne s’est pas arrangé en détention ».
Incarcérée à l’Unité Hospitalière Spécialisée de l’hôpital Marchant
La meurtrière présumée est donc transférée à l’hôpital Marchant le 16 janvier dernier. Elle y intègre l’Unité Hospitalière Spécialement Aménagée (UHSA). Huit jours plus tard, elle tente alors de se pendre. Y-a-t-il eu défaut de surveillance ?Côté Sud Santé, un des délégués de l’établissement explique ne pas avoir été saisi pour le moment. « Les faits sont trop récents pour pouvoir s’exprimer dessus. Nous laissons aux équipes et au service le temps de travailler. Si les agents estiment qu’il y a eu un problème, nous nous en occuperons ».Nous n’avons pas accès aux chambres. Nous ne sommes appelés qu’en cas de problèmes. C’est le personnel hospitalier qui gère, explique Laurens Maffre, secrétaire régional UFAP-UNSA.