Le port d'exportation de Sète ne fait plus partie, des zones où les mouvements de bétail sont limités pour contenir l'expansion de la fièvre catarrhale ovine (FCO), qui atteint désormais 143 foyers confirmés.
Le port de Sète, plaque tournante de l'exportation de bovins vivants vers la Méditerranée, a été exclu des zones dites "réglementées" par un arrêté publié jeudi au Journal Officiel. Les transports de bétails y étaient limités pour contenir l'expansion de la fièvre catarrhale ovine (FCO).
La FCO, communément appelé "maladie de la langue bleue" est une maladie virale des ruminants (ovins, bovins, caprins) non transmissible à l'homme. Son virus est véhiculé par les culicoïdes, une espèce de moucheron.
La Turquie, destination couverte par le port de Sète, représente le 3e débouché des éleveurs de bovins français. Cette mesure fait suite aux résultats satisfaisants d'un plan de surveillance du port, au cours duquel des pièges à insectes ont été posés pour vérifier que les insectes vecteurs de la FCO ne s'y trouvaient pas, a précisé à l'AFP.
Les animaux venant de zones indemnes de la maladie pourront donc être embarqués à Sète pour être exportés, après avoir observé les règles sanitaires fixées pour traverser les zones infectées. En parallèle, 8 nouveaux cas de FCO ont été détectés depuis le 17 décembre, ce qui porte à 143 le nombre de foyers confirmés depuis le début de l'épidémie en septembre, a précisé le ministère.
Ces cas se trouvent dans les départements de la Lozère, de la Corrèze, Isère, Saône-et-Loire et Yonne, qui se trouvaient déjà dans les zones réglementées. Parmi les 14 départements touchés, le Puy-de-Dôme et l'Allier concentrent plus des deux tiers des élevages infectés. Les zones réglementées couvrent 44 départements métropolitains, dont la totalité des régions Auvergne, Bourgogne, Centre et Limousin. Dans le Languedoc-Roussillon, le Gard, la Lozère, L'Hérault et le nord de l'Aude font parie des zones surveillées.