Face à la recrudescence des vols dans les petits commerces, l'entreprise Dimag Négociations, localisée à Deaux dans le Gard, propose des antivols purement français.
C'est l'un des rares types d'entreprise à tirer son épingle de l'inflation. Dimag Négociations est l'unique fabricant français de portiques antivols.
Fondée dans les années 1990 par leur père, l'entreprise, qui se trouve dans le village gardois de Deaux, prospère aujourd'hui entre les mains de Rémy et Fanny Diat Maurins. Lui est président et s'occupe de la partie technique, tandis que sa sœur gère la partie commerciale.
Avec leur dizaine de salariés, ils peuvent aujourd'hui se vanter d'avoir un agenda composé de plus de 2 500 et d'avoir installé près de 10 000 dispositifs antivols à travers le monde en 30 ans.
Inflation et hausse des vols
"On a des secteurs d'activité qui nous font plus de demande qu'avant, comme les petites épiceries, les petites supérettes, les marchés de proximité ou encore les pharmacies", remarque Fanny Diat Maurins, qui soupçonne l'inflation d'être à l'origine de la recrudescence de ses larcins.
À quelques kilomètres de là, dans la pharmacie de Clavières, à Alès, les cosmétiques sont en effet parmi les produits les plus fréquemment chapardés. "C'est considérable, puisque c'est un produit sur 20 qui est volé", soit 5% de son chiffre d’affaires, remarque Quillaume Joutard, le gérant.
