Une réunion était organisée lundi 5 août avec les agriculteurs pour faire une estimation des dégâts sur place. Près de 900 hectares sont partis en fumée. La municipalité demande le classement en catastrophe naturelle.
"Là c'est où il y avait tout mon matériel" explique Valérie Lapendrie en nous montant ce qu'il reste de son hangar agricole, indispensable à son exploitation. Cette éleveuse d'ânes garde un souvenir cauchemardesque de cet après-midi du mardi 30 juillet, le jour de l'incendie :
J'avais cinq mâles qui étaient sur un pâturage à 300 mètres, les flammes les avaient encerclés… Je croyais que je les perdais. C'est très dur de se dire qu'il faut tout recommencer" Valérie Lapendrie.
Les animaux sains et saufs
Par chance, elle a pu récupérer tous ses animaux sains et saufs. Mais l'incendie a décimé la moitié de ses pâturages destinés à nourrir ses ânes. En tout, 5 hectares réduits en cendres sur son terrain. Une perte financière importante pour l'éleveuse.
Si je devais apporter le fourrage, j'ai à peu près 450 euros de fourrages au mois…. C'est pas concevable. Il va falloir que je trouve d'autres pâturages pour pallier ce coût financier »Valérie Lapendrie
Classement en catastrophe naturelle
Pour la majorité des agriculteurs comme Valérie, les dégâts et les pertes sont considérables. Conséquence pour la municipalité, le classement en catastrophe naturelle est impératif comme l'explique Frédéric Touzelier le maire de Générac lors d'une réunion :
C'est un désastre écologique, environnemental… une perte humaine… on est tous meurtris" Frédéric Touzelier.
La commune de Générac et le conseil départemental du Gard, l'ont confirmé lors de cette réunion… ils vont déposer plainte auprès du Tribunal de Nîmes.
Reportage de Virginie Danger et Joanne Mériot.