Comme beaucoup de villages ruraux, Saint-Hilaire-de-Brethmas est en manque de médecin. Un cabinet médical de cette commune des Cévennes gardoises vient de fermer et il n'y a personne pour le reprendre. Ce qui préoccupe le maire mais aussi les riverains.
Ce cabinet médical de Saint-Hilaire-de-Brethmas est à vendre.
Le médecin généraliste qui y était installé depuis des années vient de raccrocher. Même s'il avait prévu de travailler au-delà de l'âge légal, son état de santé l'a conduit à faire valoir ses droits à la retraite.
Aujourd'hui, 4 médecins généralistes exercent dans cette commune de 4.500 habitants, située au sud d'Alès.
C'est le cas du Dr Sapede-Escobar. A 74 ans, elle continue son activité malgré tout.
Quand j'ai voulu partir à la retraite, j'ai essayé de trouver un remplaçant. Mais comme on n'est même pas remplacé l'été depuis des années... on sait bien que l'on de trouvera pas de remplaçant.
Si la situation n'est pas catastrophique aujourd'hui, c'est parce qu'une maison médicale a été installée en 2017. Un projet initié par le pharmacien du village.
D'avoir des médecins qui s'installent, effectivement c'est la sécurité de voir continuer notre activité. Concrètement, quand on a monté le projet de maison médicale, c'était pour la survie de la pharmacie. Sans cette réalisation, on fermait.
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Le maire de la commune multiplie les démarches pour trouver au moins un médecin. Mais il craint qu'à terme son village ne devienne un désert médical.
J'envisage une solution juridique pour salarier un ou des médecins. Cela peut se faire par le biais associatif ou par une société publique locale.
Des pistes qu'explorent de plus en plus les maires ruraux pour convaincre la jeune génération de médecins de s'installer en campagne.