Un buraliste d’Uzès, dans le Gard, a reçu une lettre anonyme d’un homme qui avoue avoir volé une poignée de bonbons dans son établissement lorsqu’il était enfant. Pris de remords, l'ancien "malfaiteur" y a glissé un billet de 50 euros en guise de dédommagement.
"Je pensais que c’était un canular"... C’est ce qu’a confié Alexandre Goncalves De Oliveira à notre équipe de France 3 Pays Gardois lorsqu’il a reçu la lettre d’excuses. L’homme y avoue avoir volé une poignée de bonbons dans son établissement. D’abord sceptique, le buraliste a douté de la sincérité de la lettre, mais comme elle était accompagnée d’un billet de 50 euros, il a décidé de prendre les choses avec humour. "Des canulars à 50 euros, c’est une bonne nouvelle, pourvu que ça dure !"
L’information, d'abord relayée sur les réseaux sociaux, a ensuite été reprise par nos confrères de France Bleu Gard Lozère.
Retrouver l’auteur
Désormais, Alexandre s’interroge sur l’identité de cet anonyme et sur la raison de ce geste, car des bonbons volés dans son établissement, il en a vu des dizaines. La lettre ne mentionne ni nom ni date permettant d'identifier son auteur. À plusieurs reprises, il a surpris des enfants en train de voler des sucreries.
Quand j’attrape un gamin qui a pris un bonbon, je lui dis de ne pas recommencer, que ce n’est pas bien. Peut-être que cette leçon de vie, il a voulu la réitérer aujourd’hui
Alexandre Goncalves De OliveiraBuraliste
S’il retrouve l’auteur de la lettre, Alexandre de Goncalves De Oliveira est prêt à lui offrir des bonbons, car cette démarche l’a profondément ému. "Je tenais encore à vous présenter mes plus grandes et sincères excuses", peut-on lire sur la lettre de l'auteur du petit larcin. Éprouver des remords pour un si maigre butin est en effet rare.
J’espère que ce ne sont pas des remords liés à de plus graves soucis. Des remords pour des bonbons, c’est beaucoup. Lui seul connaît la véritable explication.
Alexandre de Goncalves De OliveiraBuraliste
Finalement, le billet de 50 euros a permis aux trois filles du buraliste de s’acheter des bonbons. Alexandre de Goncalves De Oliveira espère retrouver l’auteur de cette lettre et souhaite que ce genre d’initiative soit renouvelé, autant que possible, par les auteurs de petits larcins.
Rédigé avec Dalila Iberrakene.